Les outils d’intelligence artificielle, comme ChatGPT, sont de plus en plus présents dans notre quotidien, y compris dans le monde politique. Mais comment les députés perçoivent-ils ces nouvelles technologies ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
ChatGPT et l’Assemblée nationale
ChatGPT, le robot conversationnel développé par OpenAI, est déjà utilisé par de nombreux élus de l’Assemblée nationale. Cependant, tous ne sont pas encore convaincus de son utilité. Certains députés, comme Eric Pauget, estiment que l’IA est encore trop éloignée de leur réalité quotidienne. D’autres, comme Constance Le Grip, sont plus curieux et tentent de se documenter sur ces nouvelles technologies.
Utilisation de l’IA par les équipes politiques
Si les députés sont encore réticents à utiliser l’IA, leurs équipes, en revanche, l’ont déjà adoptée. ChatGPT est notamment utilisé pour améliorer la qualité de l’écriture ou pour accélérer les recherches avant une prise de parole. C’est un gain de temps considérable pour ces équipes souvent débordées.
ChatGPT, un outil de plus pour les députés
ChatGPT n’est pas seulement un outil pour les équipes politiques, il est aussi utilisé par certains députés. Anne Genetet, par exemple, l’utilise volontiers pour la traduction en anglais ou pour accélérer ses recherches. Antoine Léaument, lui, l’utilise pour gagner du temps sur des tâches chronophages comme l’écriture des textes descriptifs sous ses vidéos ou la publication de posts sur les réseaux sociaux.
ChatGPT et la synthèse de données
ChatGPT est également utilisé pour synthétiser des données. Il suffit de lui “donner à manger” et il produit rapidement un résumé. C’est un outil très pratique, notamment pour les députés qui doivent souvent lire de longs documents.
Les craintes liées à l’IA
Si l’IA offre de nouvelles possibilités, elle suscite aussi de nombreuses craintes. Les députés craignent notamment les fausses informations et les deep fakes, ces fausses vidéos qui peuvent faire dire n’importe quoi à une personnalité politique. Ces craintes sont d’autant plus vives que le réalisme de ces vidéos progresse à vitesse folle.
Les dérives de l’IA
Les dérives de l’IA sont une préoccupation majeure pour les responsables politiques. L’année dernière, le député Éric Bothorel a porté plainte contre ChatGPT pour dénoncer les fausses informations délivrées par le robot sur sa bio. Les responsables politiques craignent que ces dérives ne s’aggravent avec l’évolution de la technologie.