As-tu déjà remarqué des profils d’influenceuses sur les réseaux sociaux qui semblent trop parfaits pour être vrais ? Il se pourrait bien que tu sois tombé sur une création de l’intelligence artificielle (IA). Ce phénomène, où des images volées sont transformées en fausses influenceuses pour vendre de la pornographie, est en pleine expansion. Plongeons ensemble dans ce monde où la réalité et la fiction se mélangent.
Comment l’IA vole des images pour créer des influenceuses fictives
Des personnes malintentionnées utilisent l’IA pour subtiliser des images de femmes sur les réseaux sociaux. Ces images sont ensuite transformées en avatars séduisants qui attirent les abonnés vers des plateformes payantes, où ils peuvent accéder à du contenu pornographique généré par l’IA. C’est comme si quelqu’un utilisait ton visage pour créer un personnage de film que tu n’as jamais joué.
Un cas concret : Alta Sweet Tabar
Un exemple frappant est celui de la chanteuse Alta Sweet Tabar. Une de ses vidéos a été modifiée par une influenceuse virtuelle australienne nommée “Amy Marie Richards”. Le visage de Tabar a été remplacé par celui de Richards, et la vidéo a été republiée pour promouvoir une page de contenu pour adultes.
Qui se cache derrière ces pratiques ?
Antonio Alvaro, un entrepreneur australien, est l’un des principaux acteurs de cette industrie. Il a contribué à populariser les influenceurs virtuels en plaçant l’un de ses modèles sur la couverture d’un magazine. Aujourd’hui, il dirige un empire de pornographie AI et gère certaines des influenceuses virtuelles les plus connues.
Les méthodes d’Antonio Alvaro
Alvaro opérait sous divers pseudonymes tels que “Lazman555” et “Cavv”. Il faisait partie d’une communauté en ligne dédiée à l’incorporation de contenu sexuel dans des jeux vidéo. Grâce à des investigations numériques, son identité réelle a été révélée, dévoilant ses activités lucratives.
Les victimes : des célébrités aux gens ordinaires
Les victimes ne sont pas uniquement des célébrités. Des personnes ordinaires, qui partagent innocemment des vidéos de vacances ou de danse, se retrouvent également impliquées à leur insu. Imagine publier une vidéo de toi en train de danser, pour découvrir plus tard que ton visage a été utilisé dans un contenu que tu n’approuves pas.
Une victime mineure
Un exemple poignant est celui d’une maquilleuse de 16 ans dont le visage a été utilisé dans une vidéo d’un influenceur virtuel nommé “Emilie Pavlova”. Cette intrusion dans la vie privée est non seulement choquante mais aussi très perturbante pour les victimes.
La création simplifiée des deepfakes
Il y a quelques années, créer des deepfakes réalistes demandait des compétences techniques avancées. Aujourd’hui, grâce aux progrès des générateurs d’images AI, cette tâche est devenue accessible à presque tout le monde. C’est un peu comme si un enfant pouvait réaliser des effets spéciaux de film avec un simple ordinateur.
Des tutoriels facilement accessibles
Des centaines de vidéos sur YouTube expliquent comment créer et monétiser des influenceurs AI. Ces tutoriels montrent comment contourner les restrictions des générateurs d’images pour produire du contenu explicite. Cela rend le processus aussi simple que suivre une recette de cuisine en ligne.
Gagner de l’argent avec de fausses influenceuses
Une fois créées, ces fausses influenceuses sont utilisées pour vendre du contenu pornographique. Les créateurs exploitent des plateformes d’abonnement pour générer des revenus. C’est un peu comme avoir une boutique en ligne où le produit est une illusion.
Un exemple de succès financier
Un exemple de réussite est “Emily Pellegrini”, une influenceuse AI qui rapporte à son créateur plus de 10 000 dollars par mois. Ce modèle économique, basé sur des personnages fictifs, montre comment l’IA peut transformer des pixels en profit.
